Sanctuaire

En anthropologie religieuse, un sanctuaire (de sanctus, « sacré ») est généralement un édifice ou lieu rendu (par « consécration ») ou devenu sacré, par son association au Divin ou Transcendant. Le terme désigne donc un site sacré. En conséquence ce lieu est parfois interdit aux profanes, et accessible aux seules personnes « sacrées », les ministres du culte (souvent appelés « prêtres ») à la différence d’un temple classique construit pour être un lieu accessible en particulier aux fidèles, mais pas seulement à eux. Les sanctuaires sont donc souvent associés à l’idée de pèlerinage.

Dans une église ou un temple, le sanctuaire est la partie où se trouve l’autel et une représentation symbolique du Divin, où s’accomplissent les rites sacrés. Le sanctuaire ne doit pas être confondu avec le chœur qui est l’espace où se tiennent les moines – pour le chant de l’office divin – ou le clergé. Dans les petites églises, le sanctuaire et le chœur ne forment qu’un. Dans les cathédrales, la liturgie actuelle de l’Église catholique a placé le sanctuaire à la croisée du transept pour permettre une meilleure participation des fidèles à l’office religieux.
Les traditions religieuses ayant institué des lieux publics de dévotion souvent dénommés sanctuaires incluent :

  • les Églises chrétiennes, telles l’Église anglicane, l’Église catholique et l’Église orthodoxe (la plupart des Églises protestantes se sont élevées historiquement contre le culte des saints) ;
    dans le rite byzantin, le sanctuaire désigne plus spécifiquement la partie de l’église située à l’arrière de l’iconostase, à l’abri du regard des fidèles ;
  • l’hindouisme ;
  • le bouddhisme ;
  • le shintoïsme : au Japon, un sanctuaire shinto est un lieu sacré consacré à une divinité ou dans laquelle on conserve une relique sacrée ou une icône objet de vénération de la part des croyants ;
  • l’islam ;
  • le catharisme.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire

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